Histoire des reliques de la Sainte Parascheva
Sainte Parascheva est née à Epivata, au bord de la Mer Marmara, pendant la première moitié du XIe siècle. Quoique sa vie terrestre comptât seulement 27 ans, les peines ascétiques et le désir de l’absolu ont fait qu’elle devienne chère à Dieu.
Elle est devenue religieuse dans un monastère de Constantinople, embelissant son âme par les vertus de la prière, du jeûne et de l’aumône. Pendant 5 ans, elle a mené une vie ascétique au Monastère de la Sainte Vierge de l’Heraclée du Pont, ensuite elle est partie vers la Terre Sainte pour prier en suivant les traces du Sauveur. Obéissant à l’ordre divin, elle est revenue dans le pays natal, où elle passe à la vie éternelle.
On a découvert ses reliques de façon miraculeuse et elles ont été exposées pour adoration dans l’église les „Saints Apôtres” de Epivata; les croyants y allaient comme vers une source de guerisons et de support spirituel. Vers 1238 les saintes reliques ont été apportées à Tarnovo par le tsar Ioan Asan II (1218-1241). Après une période de 120 ans, elles sont arrivées à Belgrad et en 1520 à Constantinople. Le voïvode de la Moldavie, Vasile Lupu (1634-1653), bienfaiteur et philanthrope de la Patriarchie Oecuménique, a obtenu, en tant que bénissement, le cercueil contenant les ossements de Sainte Parascheva, qui a été transportée à Iasi en 1641 et posée avec grand respect à l’intérieur de l’église les „Saints Trois Hiérarques”, la nouvelle fondation du voïvode. À la suite d’une incendie de la fin de l’année 1888, lorsque les reliques de la sainte se sont conservées miraculeusement, sans qu’elles soyent touchées par le feu, on a fait leur translation dans la nouvelle Cathédrale Métropolitaine, qui venait d’être consacrée.